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La rémunération du réalisateur Frédéric Tellier

Son deuxième film pour le cinéma a été un succès

«Sauver ou périr », que Canal+ décalé présente ce soir (voir aussi https://siritz.com/financine/le-montage-financier-de-sauver-ou-perir/?preview=true&_thumbnail_id=2231), est le deuxième film réalisé par Frédéric Tellier pour la cinéma. 

Cinéfinances.info* fournit les données qui permettent une analyse financière de la rémunération de ce dernier.

Le film est sorti en 2018. Il avait, depuis 2003, réalisé plusieurs films et séries pour la télévision.   « Sauver ou périr » avait un budget de 6,5 millions €. Pour 41 jours de tournage, la rémunération de Frédéric Tellier a été de 122 000 €, répartie en 62 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien. Il a participé à l’écriture du scénario qui a été rémunéré 53 000 €.

Le film a été un succès et a rassemblé plus d’un million de spectateurs.

6 ans d’enquête et 3 ans pour écrire le scénario

Le premier long métrage de cinéma du réalisateur, « L’Affaire SK1 » était sorti en 2015. Il avait été produit par Labyrinthe films (Julien Madon). Le tournage avait pris 8 semaines. La rémunération de Frédéric Tellier avait été de 100 000 €, répartie à part égal entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le film traitait de l’affaire du tueur en série Guy Georges. Frédéric Tellier a fait une enquête de 6 ans sur le sujet. Puis  il a co-écrit le scénario avec deux autres auteurs. L‘ensemble de ce travail est rémunéré 120 000 €.

« L’Affaire SK1 » avait rassemblé près de 400 000 spectateurs.

Voir aussi : 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Tellier

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.