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LA REMUNERATION DE RÉGIS ROINSARD

POUR LA RÉALISATION DE « LES TRADUCTEURS »

Mercredi OCS a diffusé le thriller « Les traducteurs » qui était sorti en salle le 29 janvier 2020. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Traducteurs

Le film est réalisé par Régis Roinsard dont c’est le second long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Régis_Roinsard

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il a été produit par Alain Attal (Trésor films) pour un budget de 9,7 millions € et distribué par Mars film.

Pour la préparation, 45 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur a été de 223 000 €, dont 125 000 € en à avaloir sur droits d’auteur et 98 000 € de salaire de technicien. C’est sensiblement plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Le scénario a été coécrit avec Romain Compingt et Daniel Presley. Ils se sont partagés 203 000 €.

Le film a rassemblé 280 000 spectateurs.

Le précédent film réalisé par Régis Roinsard, qui est également son premier, est « Populaire », sorti en salle le 28 novembre 2012. Il a été également produit par Trésor films et distribué par Mars Films. Son budget était de 14,7 millions €. La Belgique était coproductrice à 20%. Mars Film avait donné un minimum garanti de 3 millions € uniquement pour les salles françaises.

Pour la préparation, 55 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur a été de 148 000 €, dont 99 000 € comme à valoir sur droits d’auteur et 48 000 € comme salaire de technicien.

Le scénario a été écrit avec Romain Compingt et Daniel Presley et ils ont touché 39 000 chacun. Régis Ronsard a reçu 45 000 €.

Le film avait rassemblé près de 1,2 millions de spectateur.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.