LA RÉMUNÉRATION DE RACHID BOUCHARED
POUR LE RÉALISATION DE « LE FLIC DE BELLEVILLE »
Ce dimanche 28 mars TF1 a diffusé la comédie policière « Le Flic de Belleville », sorti en salle le 17 octobre 2018. https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Flic_de_Belleville
Il a été réalisé par Rachid Bouchareb, dont c’est le 9ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rachid_Bouchareb
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Le film est produit par Jean Bréhat et Rachid Bouchareb (Tessalit Productions pour 15,4 millions € de budget initial et distribué par Metropolitan Film Export.
Pour la préparation, 54 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 360 000 €, dont 200 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 160 000 € de salaire de technicien. C’est le double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sorti en 2020.
https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Le scénario a été coécrit avec Larry Gross et Marion Doussot ils se sont partagés 23 000 € et 820 000 € qui sont inscrits dans le budget respectivement pour le scénario pour le sujet.
Le film a rassemblé 632 000 spectateurs.
Son précédent film, sorti en 2014, est « Two men in a town » (« La voie de l’ennemi »). C’est une coproduction américano-algéro-française, dont Cinéfinances.info ne nous a pas fourni les chiffres. Elle avait le même producteur et était distribué par Pathé. En France elle a rassemblé 32 000 spectateurs.
En 2010 est sorti « Hors la loi », qui raconte, de 1945 à 1962, la vie de trois frères nés en Algérie. Il est également produit par Tessalit Productions. Son distributeur est Studio Canal. La rémunération du réalisateur était de 300 000 €, uniquement en à valoir sur droits d’auteur. Il a coécrit le scénario avec Olivier Loreille et ils se sont partagés 230 000 et 250 000 €, inscrits respectivement comme scénario et sujet.
Le film avait rassemblé 431 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.