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LA RÉMUNÉRATION DE MECHELON ET HERVÉ

POUR LA RÉALISATION DE « DOUDOU »

Dimanche 1er février TF1 a diffusé en prime-time « Le Doudou », qui était sorti en salle le 26 juin 2018.https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Doudou

Le film a été co-réalisé par Philippe Mechelen et Julien Hervé. Ils avaient travaillé ensemble comme auteurs des Guignols de l’info sur Canal. Ils étaient scénaristes de longs métrages mais c’est leur premier long métrage en tant que réalisateurs. https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Mechelen et https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Hervé

PHILIPPE MICHELEN

JULIEN HERVÉ

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le producteur délégué est Richard Grandprierre (Eskwad Films), en coproduction avec Pathé Films qui est également distributeur avec tous les mandats sauf la télévision.

Le budget initial du film, est de 6,7 millions €, mais il ne comprend pas d’imprévus. Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération  des deux réalisateurs est de 350 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteurs et salaire de technicien. C’est le double de la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Ils sont également les scénaristes du film et à ce titre ont reçu 487 000 €.

Le film a rassemblé 402 000 spectateurs.

TF1 a investi 500 000 € en tant que coproducteur et a préacheté la diffusion pour 900 000 €.TMC a préacheté le diffusion pour 100 000 €. Le principal investisseur dans le film est Canal+ qui a préacheté ses passages pour 1,3 millions €. Multithématiques les a préachetés 232 000 €. Il y a 4 soficas, dont deux adossées à Pathé films qui ont investi 800 000 € et deux non-adossées qui ont investi 300 000 €.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.