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LA RÉMUNÉRATION DE MARION LAINE

POUR LA RÉALISATION DE « VOIR LE JOUR »

Cette comédie dramatique est diffusée sur Ciné Cinéma le jeudi 25 mars. https://fr.wikipedia.org/wiki/Voir_le_jour

C’est le 3ème long métrage de Marion Lainé qui mène aussi une carrière d’actrice, de scénariste et de réalisatrice de fictions tv. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marion_Laine

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article

Il a été produit par Stanley Woodward et Anne Mattatia (Les films de la nuit) pour un budget  de 2,2 millions €. Distribué par Pyramide il est sorti en salles le 12 août 2020.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 30 000 € dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien.  C’est très inférieur au salaire médian des réalisateurs de films français sortis en 2020.  https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Pour le scénario Marion Laine a en outre reçu 22 000 € d’à valoir.

Il avait rassemblé 88 000 spectateurs

Son précédent long métrage en tant que réalisatrice était « A cœur ouvert », sorti en salle en 2012. Le film était produit par Catherine Bozorgan (Manchester Films), Christine Gozlan  (Thelma films) pour un budget de 4 millions €. Il était distribué par MK2.

Pour la préparation, 7 semaines de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 80 000€ répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

Le film est une adaptation d’un livre de Mathias Enard dont les droits ont été acquis pour 30 000 €. Marion Laine a reçu 45 000 € de minimum garanti pour le scénario. Juliette Binoche et Edgar Ramirez ont chacun reçu 126 000 € de minimum garanti.

Le film a rassemblé 72 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.