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LA RÉMUNERATION DE JEAN-FRANCOIS RICHET

POUR LA RÉALISATION DE « L’EMPEREUR DE PARIS »

Dimanche 17 janvier France 2 a diffusé « L’empereur de Paris », un film policier historique, qui était sorti en salle le 19 décembre 2018.https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Empereur_de_Paris

Il a été réalisé par Jean-François Richet dont c’est le 9ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Richet

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il a été produit par Eric et Nicolas Altmayer (Mandarin Production) pour un budget de 22,1 millions €. Son distributeur est Gaumont et, sorti sur 464 copies, il a rassemblé 815 000 spectateurs.

Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération de Jean-François Richet était de 667 000 €, répartie entre 337 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 330 000 € de salaire de technicien. C’est plus du triple de la rémunération moyenne des réalisateurs des films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Le scénario a été coécrit avec Eric Besnard et ils se sont partagés 757 000 €.

Le précédent film français réalisé par Jean-François Richet est « Un moment d’égarement », sorti en salle le 24 juin 2015. C’est un remake du film de Claude Berri sorti en 1997. Il a été produit par le fils de Claude Berri, Thomas Langmann (La Petite Reine) et distribué par Mars film. Son budget était de 12,2 millions €.

Pour la préparation, 40 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 150 000 €, dont 60 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 90 000 € de salaire de technicien.

Le scénario a été coécrit avec Lisa Azuelos pour 600 000 €. Les droits de remake ont été achetés 200 000 €. Le film avait rassemblé 865 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.