LA REMUNERATION DE JAMES HUTH
POUR LA RÉALISATION DE « RENDEZ-VOUS CHEZ LES MALAWAS »
Canal + diffuse en prime-time ce vendredi 15 janvier la comédie « Rendez-vous chez les Malawas » qui est sorti en salle le 25 décembre 2019. https://fr.wikipedia.org/wiki/Rendez-vous_chez_les_Malawas
Il a été réalisé par James Huth dont c’est le 7ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/James_Huth
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Produit par Richard Grandpierre (Eskwad), son budget est de 12,8 millions €. Il a été distribué par Pathé.
Pour la préparation, 47 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est 500 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est près de trois fois la rémunération moyenne des films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
A noter que la rémunération des rôles principaux est de 780 000 €
Sorti sur 563 copies, le film a rassemblé 630 000 spectateurs.
Le précédent film réalisé par James Huth est « Brice 3 », sorti en salle le 19 octobre 2016. Il était produit par Eric et Nicolas Altmayer (Mandarin Production) ainsi que Marc et Jean-Dujardin (JD Production). Son budget était de 16 millions €. Et il était distribué par Gaumont. Le film a rassemblé 1,95 million de spectateurs.
Pour la préparation, 55 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 322 000 €, répartie entre 215 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 107 000 € de salaire de technicien. S’y ajoutent 20 000 € de rémunérations complémentaires.
Le scénario a été écrit par Jean Dujardin, qui est également l’un des principaux interprètes du film, pour une rémunération fixe de 250 000 € et une rémunération proportionnelle aux recettes pouvant aller jusqu’à 250 000 €.
A noter que l’ensemble des rôles principaux a une rémunération de 330 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.