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LA RÉMUNÉRATION DE ANCA DAMIAN

POUR LA RÉALISATION DE « L’ÎLE »

C’est le 10ème film d’animation de cette réalisatrice roumaine. https://fr.wikipedia.org/wiki/Anca_Damian

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Il s’agit d’une coproduction entre la France (28%), la Roumanie (55%) et la Belgique (17%) pour un budget prévisionnel de 1,3 millions €.

C’est l’adaptation d’une pièce de théâtre de Gellu Naum et Alexander Balanesco dont les droits ont été acquis pour 30 000 €. La rémunération de la réalisatrice est de 46 000 €. Elle a écrit le scénario avec Daniel Defoe et ils se sont partagés 41 000 €. Le producteur français est Komadoli Studio (Johachim Hérissé). Special Touch Studios, Amopix , Train-train Pictanovo sont coproducteurs.

Le film a bénéfiicié du soutien d’Eurimages, de la Région Grande Est et de l’Eurométropole de Strasbourg. La chaîne Alsace 20 l’a préacheté. Special Touch/Eurozoom a donné un minimum garanti pour la distribution salle.

Le producteur Roumain est Aparte Films qui a bénéficié du crédit d’impôt et du soutien du CNC Roumain, du soutien d’Eurimages et de Media Creative Europe.

Le producteur Belge est Take Five qui a bénéficié du Tax shelter ainsi que du soutien d’ Eurimages et du Vlaams audiovisuel Fund. Le distributeur est Périscope.

Anca Damian avait réalisé un précédent film en France « L’extraordinaire voyage de Marona », sorti le 8 janvier 2021. C’était une coproduction entre la France (60%), la Roumanie (30%) et la Belgique (10%) pour un budget prévisionnel de 2,5 millions €. La rémunération de la réalisatrice était de 52 000 €. Elle avait écrit le scénario avec Angel Damian pour 43 000 €. Le producteur roumain était Aparte Films et le producteur Belge Minds Meet.

En France le film avait rassemblé 37 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.