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ENTRE PASSION DE FEMME ET DÉVOUEMENT DE MÈRE

Le film franco (11%)-Suisse(89%) « Laissez-moi » est le premier film réalisé par le Suisse Maxime Rappaz. Jeanne Balibar y est déchirée entre passion de femme et dévouement de mère.

Ciné.info* a fourni les données financières de cet article.

Maxime Rappaz

Son budget prévisionnel est 2,7 millions €, soit trois-quarts du budget médian des films de fiction français sortis en 2023. https://siritz.com/financine/le-budget-des-films-de-fiction-explose/ Pour la préparation, 32 jours de tournage en Suisse et la post-production la rémunération du réalisateur est de 89 700 €, dont 2 700  € d’à valoir sur droits d’auteur et 87 000 € de salaire de technicien. Cela revient à deux tiers de la rémunération des réalisateurs l’année dernière. https://siritz.com/financine/realisateurs-les-ecrats-de-realisation-saccroissent/ Il a écrit le scénario pour 64 000 €, soit deux tiers du budget des scénarios en 2023. https://siritz.com/financine/budget-du-scenario-remuneration-du-realisateur/Les rôles principaux ont reçu 122 000 €, ce qui revient à  50% de plus que leur rémunération médiane. https://siritz.com/financine/les-stars-ne-garantissent-pas-le-succes/

Le producteur français est Paraiso Production (Nathalie Trafford, Camille Renaud et Clarisse Turpin). Le film a bénéficié de 180 000 € d’avance sur recettes et d’une aide à la musique du CNC. Eurozoom a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle et M-Appeal un minimum garanti pour le mandat de ventes à l’étranger.

Le producteur Suisse est Golden-Egg production (Gabrielle Bussmann). La Radio-Télévision-Suisse est coproducteur et l’a préacheté. OFC lui a apporté son soutien. Il a bénéficié d’une aide locale de Cineforom, d’un soutien du Valais Film Commission, de Sussimage et de SSA. Frenetic a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.