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LA RÉMUNÉRATION DE FRANÇOIS DESCRAQUES

POUR LA RÉALISATION DE « LE VISITEUR DU FUTUR »

C’est son premier long métrage. Celui-ci est l’adaptation de sa web-série de 2 à 57 épisodes de 28’ qui a commencé à être diffusé en 2009 sur Daily motion.https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Visiteur_du_futur_(web-série)

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 80 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est 20% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/la-remuneration-des-realisateurs/

C’est lui qui a écrit le scénario. Celui-ci, comme les droits d’adaptation de la série a un budget de 88 000 €, dont légèrement plus élevé que la rémunération du réalisateur. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des scénarios des films français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-scenarios-2/

C’est une coproduction entre la France (30%) et la Belgique (30%). En France le film est produit par Robin Boesflug-Vonnier et Stéphany Partenay (Pyramide productions). Il a investi du numéraire et France 3 est coproducteur.

Le film a bénéficié du soutien de la région Ile de France ainsi que des Métropoles Metz et Nancy.

3 soficas dont une adossée y ont investi. OCS, Multithématiques et France 2 ont préacheté un passage. En France KMBO a les mandats salle et viéo sans minimum garanti.

En Belgique la productrice est Geneviève Lemal (Scope Pictures). Elle a bénéficié du tax shelter et d’un gros investisseur privé, Allons voir.

Selon Film Source (Comscore), dimanche soir le film était seconde des entrées  avec 124 000 entrées sur 452 copies.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.