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LA RÉMUNÉRATION DE CHARLÈNE FAVIER

POUR LA RÉALISATION DE « SLALOM »

Ce film  https://fr.wikipedia.org/wiki/Slalom_(film,_2020) est le premier long métrage de la réalisatrice qui a réalisé plusieurs courts métrages de fiction ou documentaires  https://www.charlenefavier.fr/bio/ et qui, comme elle le dit, a toujours baigné dans le monde de l’art et de la création.

 

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film a été produit par Anne-Cécile Berthomeau (Mille et une productions). Cette société de production, également dirigée par Edouard Mauriat et Farès Ladjimi, a produit plusieurs documentaires à succès dont « Le cauchemar de Darwin », César du documentaire 2007 et « Merci patron » César du meilleur documentaire 2017.

« Slalom » a un budget initial de 1,7 millions €. Il est distribué par Jour2fête qui a le mandat salle pour un minimum garanti de 50 000 € et le mandat international pour un minimum garanti de 50 000 €. Le producteur a mis son salaire et ses frais généraux en participation.

Pour la préparation, 33 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 50 000 € dont 20 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 30 000 € de salaire de technicien. C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Elle a reçu 10 000 € pour le scénario qu’elle a coécrit avec Marie Talon qui a reçu un à valoir de   17 000 €. Elle a surtout bénéficié d’une avance sur recette pour 1er film de 520 000 €.

La région Auvergne Rhône-Alpes l’a soutenu par une aide à l’écriture, puis un aide à la production.  Multithématiques a acheté  le premier passage sur la télévision à péage pour 80 000 €.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.