Dérogations vidéo : seuls 3 films français avaient encore une carrière en salle devant eux
Comme le CNC en avait créé la possibilité 43 films ont demandé et obtenu une dérogation pour sortir en Vod avant la date prévue par la chronologie des médias. 23 étaient des films français.
Parmi ceux-ci 13 étaient encore à l’affiche, mais avec un nombre d’entrées limité. Seuls « Un divan à Tunis », distribué par Diaphana, « Lucky » distribué par Apollo films et « La fille au bracelet », distribué par Le Pacte semblaient pouvoir poursuivre une exploitation. Ils avaient d’ailleurs ave plus de copies en circulation que lors de leur lancement. Au contraire, Papi sitter, distribué par Gaumont avait vu sa fréquentation s’effondrer dès la deuxième semaine et n’aurait sans doute pas eu de troisième d’exploitation.
Voici, pour ces films, un tableau présentant les données concernant ces films. Le minimum garanti est fourni par Cinéfinances.info*.
Parmi les films étrangers, seul « The Gentlemen », distribué par SND, avec plus de 7 000 entrées en 4 jours avait encore une carrière en salle devant lui.
10 autres films français avaient terminé leur exploitation.
Mais il est probable que d’autres films, sortis plus récemment que ceux qui ont demandé une dérogation, et même que certains qui réalisaient encore des entrées relativement élevées à la suspension de leur exploitation, demandent à leur tour une dérogation.
Les informations financières de cet article sont données par Cinéfinances.info. www.Cinefinances.info* est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.