LA RÉMUNÉRATION DE FLORENCE QUENTIN
POUR LA RÉALISATION DE « BONNE POMME »
Cette comédie, interprétée par Gérard Depardieu et Catherine Deneuve, diffusée jeudi 6 mai par France 3, en 2ème partie de soirée, était sortie en salle, sur 326 copies, le 30 août 2017. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonne_Pomme
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Elle a été produite par Dominique Besnehard (Mon voisin Productions) et Christine Gozlan (Telma films) pour un budget initial de 5 674 000 €. A noter que les producteurs ne se sont pas attribué de salaires dans les dépenses et ont investi 1 millions € en numéraire, mais sans prendre en compte le crédit d’impôt. C’est le 4ème long métrage réalisé par Florence Quentin qui est avant tout une scénariste (« La vie est un long fleuve tranquille », « Tatie Danielle », « Le bonheur est dans le pré », etc….) Son précédent film était la comédie « Leur morale et la notre », sortie en 2008. https://fr.wikipedia.org/wiki/Florence_Quentin
« Bonne Pomme » a été distribué par ARP sélection qui avait donné un minimum garanti de 235 000 € pour les mandats salle et vidéo. Il a rassemblé 235 000 spectateurs.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 150 000 €, dont 90 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et 60 000 € de salaire de technicien. C’est en-dessous du salaire moyen des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/
Elle a coécrit le scénario avec Alexis Quentin.
Le film a été coproduit par Orange Studio à hauteur de 800 000 € qui a, en outre, acheté deux passages de télévision à péage, pour 700 000 € et 200 000 €. France 3 est également coproducteur pour 400 000 € et a acheté un passage pour 600 000 €. TF1 international a le mandat de vente à l’étranger pour 320 000 € de minimum garanti.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.