Cinescoop

L’ÉQUATION FINANCIÈRE D’UN PREMIER FILM

ANTOINE DU BARY RÉALISE « MES JOURS DE GLOIRE »

Canal+ a diffusé lundi 21 février le film « Mes jours de gloire » qui était sortie en salle le 26 février 2020.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mes_jours_de_gloire

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

C’est le premier long métrage réalisé par Antoine du Bary qui était jusque-là assistant réalisateur et avait réalisé un court-métrage « L’enfance du chef » qui avait reçu le Prix Canal+ lors de la Semaine de la critique en 2016. Il a été produit par Jean Duhamel (Iconoclast films) pour un budget initial de 2,6 millions € et distribué par Bac Films.

Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production, la rémunération du réalisateur est de 60 000 €, répartie à part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de réalisateur. C’est sensiblement moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/

Le scénario a été coécrit avec Elias Belkedar et ils se sont partagés 60 000 €.

Sorti sur 23 copies le film a rassemblé 45 000 spectateurs en 3 semaines

Il a bénéficié de l’avance sur recettes à hauteur de 550 000 €. Canal+ l’a préacheté 678 000  €  et Multithématiques 100 000 €. Bac Films, pour les mandats salle, vidéo, vod, S-vod et international a accordé un minimum garanti de 200 000 €. Le producteur a mis son salaire et ses frais généraux en participation. Il a investi 800 000 €, mais n’inclut pas le crédit d’impôt dans son plan de financement.

A noter que sont comédien principal  est Vincent Lacoste le comédien principal des films de Thomas Lilti. https://siritz.com/cinescoop/entre-medecine-cinema-et-series/

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.