POUR LA RÉALISATION DE « UNE AUTRE MONDE »
Ce drame, sur fond social, est son 9ème long métrage. https://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphane_Brizé
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Christophe Rossignon (Nord-Ouest films ) pour un budget de 4,2 millions € et distribué par Diaphana. Le scénario est coécrit avec Olivier Gorce. Tout comme deux autres films du réalisateur sur le même thème, « En guerre », sorti le 16 mai 2018 ainsi que « La loi du marché », sorti le 19 mai 2015. https://fr.wikipedia.org/wiki/Un_autre_monde_(film,_2021)
« Une vie », d’après Maupassant, sorti le 23 novembre 2016 était produit par TS Productions mais également distribué par Diaphana.
Avec « Un autre monde », pour la préparation, 23 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 110 000 €, dont 60 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaire de technicien. C’est moins que la rémunération médiane des films français de fiction sortis en janvier 2022 mais un peu plus que celles des films de fiction sortis en 2021. https://siritz.com/financine/barometre-2022-remuneration-des-realisateurs/
Pour l’écriture du scénario Oliver Gorce et lui se sont partagés, 166 000 €.
Le film a bénéficié de 525 000 € d’avances sur recettes.
La Région Nouvelle Aquitaine et le département Lot et Garonne ont apporté leur soutien. OCS et Multithématiques ont acheté une fenêtre. France 3 est coproducteur et a acheté un passage. Deux soficas ont également investi.
Diaphana a donné un minimum garanti pour la salle et un autre pour la vidéo. MK2 a le mandat vente international et a également donné un minimum garanti.
« En guerre » avait rassemblé 208 000 spectateurs, « Une vie » 114 000 spectateurs et « La loi du marché » un million.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.