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Cette comédie, que Canal+ a diffusé mercredi soir, est le premier film réalisé par Ronan Le Page 

Elle est sortie en 2019 et son budget était de 2,65 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Je_promets_d%27être_sage

Elle n’a pas été un succès commercial. Mais c’est un film bien financé.

Ronan Le Page, réalisateur et scénariste

Auparavant Ronan Le Page avait été enseignant de cinéma et relecteur de scénarios. En 2002 il avait réalisé un court-métrage, « Au noir » et, en 2004, un autre court-métrage, « Le fils du caméléon ».

Cinéfinances.info*  fournit tous les élément financiers concernant ce film.

En tant que réalisateur de ce film, Ronan Le Page a reçu 25 000 € d’à-valoir sur droits d’auteur et autant en salaire de technicien. Un montant très inférieur à la rémunération de la majorité des réalisateurs de films français de fiction.. https://siritz.com/les-barometres-de-la-distribution/remuneration-des-realisateurs-de-films-francais-de-fiction/ . Mais il a également écrit le scénario du film et a reçu à ce titre 52 000 € d’à valoir.

Le premier long métrage de Ronan Le Page, mais déjà un parcours cinématographique

Le montage financier d’Easy tiger

Le film a été produit par Easy Tiger (Marc-Benoit Créancier). Il a investi 468 000 € en numéraire. Mais le crédit d’impôt n’est pas pris en compte dans le financement. En outre il a mis en participation 22 000 € sur 110 000 € de salaire producteur auquel il faut ajouter les charges sociales et 31 000 € de frais généraux sur 156 000 €.

Par ailleurs, France 2 est coproducteur pour 250 000 € et a préacheté un passage du film pour le même montant. Une sofica a investi 140 000 €. Canal+ a préacheté le film 840 000 € et Multithématiques 141 000 €.  La région Bourgogne-Franche-Comté, où le film a été tourné en grande partie, a accordé une subvention de 150 000 €.

Enfin, c’est Apollo films qui l’a distribué. Son minimum garanti était de 355 000 € pour les mandats salle, vidéo et international.

Le film n’a réalisé que 93 000 entrées, ce qui ne permet pas au distributeur d’amortir son minimum garanti. Or il a investi en plus dans les frais d’édition.

Voir aussi : 

La rémunération d’Edouard Bergeron pour « Au nom de la terre »https://siritz.com/cinescoop/edouard-bergeon-86-000-e-pour-au-nom-de-la-terre/