Archive d’étiquettes pour : préachat de films français

Ce bouquet de chaînes payantes est le premier acheteur de films français en nombre de films

Comme dans les achats de Canal+, chaque film est un cas particulier, mais on peut dégager des tendances.

Ainsi, sur les films sortis en 2019, il en avait préacheté 101. Les classements de Cinéfinances.info* fournissent le détail en 2019. Mais on peut dégager des tendances.

Combien Multithématiques achète un film français ? Pour les films sortis en 2019 son achat le plus important en valeur absolu a été « Le chant du loup », réalisé par Antoine Baudry et dont le devis était de 18,8 millions €. Mais, en pourcentage du devis, ce n’est pas de film qui arrive en tête et les apports sont très étalés.

L’achat minimum porte sur « Never Grow Old », dont le budget est de 6 millions €. Mais il s’agit d’une coproduction avec l’Irlande et la Belgique dans laquelle la part française n’est que de 10% Donc, pour les droits France, l’achat correspond à 3,3 % du financement, ce qui est adessus de la médiane..

Les 30,6% d’apport concernent « Le choc du futur », réalisé par Marc Colin. Multithématiques a réalisé un préachat de  100 000 € alors que le budget du film, produit par Nebo  Production (Nicolas Jourdier) et The perfect Kiss films (Marc Collin),  est de 326 000 €. 


Le film a réalisé moins de 1 000 entrées

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Choc_du_futur

Voir aussihttps://siritz.com/wp-admin/post.php?post=1422&action=edit

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

La chaîne a pré-acheté un tiers des films français sortis en 2019

Canal+ est la chaîne qui préachète le plus grand nombre de films. Ainsi,  93 films français sortis en 2019, soit environ le tiers,  l’avaient été par la chaîne à péage. Il s’agit donc d’une large palette d’œuvres, destinée à satisfaire l’ensemble de ses abonnés, mais aussi de lui permettre de respecter ses obligations d’investissement.

Si on cherche à savoir combien Canal+ pré-achète les films français, les plans de financement publiés par Cinéfinances.info *, montrent que chaque film est évidemment un cas particulier. Mais il est tout de même possible de dégager de grandes tendances. Notamment, le pourcentage du devis financé par la chaîne est un critère significatif  que Cinéfinances.info met en avant dans ses classements des apports des chaînes.

Le pourcentage le plus élevé concerne  « Intervention », réalisé par Fred Grivois. C’est  un film d’action sur la libération d’un bus d’enfants pris en otage près de Djibouti par des terroristes . Produit par Capture the Flag Films (Raphaël Rocher) pour une budget de 4,7 millions €.

Le film n’a réalisé que 65 000 entrées

https://fr.wikipedia.org/wiki/L%27Intervention

Ce n’est pas le montant d’achat le plus élevé de la chaîne en 2019, ni d’ailleurs le plus élevé par une chaînes à péage.https://siritz.com/les-barometres-de-la-distribution/ocs-au-top-des-prefinancements-de-films-en-2019/

Mais la moyenne des interventions est de 19,7% et les interventions médianes de 17,7%  Enfin, pour « Never grow old », dont le budget est de 6 millions €, l’achat n’est que de 2,5%. Mais il s’agit d’une coproduction avec l’Irlande et la Belgique et la part française n’est que de 10%. De ce fait, l’achat pour les droits de diffusion en France est de 25% du financement français.

Très souvent les apports de Canal+ sont complétés par ceux de sa filiale Multithématiques dont les chaînes diffusent les films dans des fenêtres ultérieures.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.