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Sur les films sortis depuis le début de l’année

Le groupe Canal+ (Canal+ et Multithématique) est la principale source de financement de la production français de films de cinéma.Compte tenu de l’arrivée des GAFA comme source de financement supplémentaire à partir de janvier et de l’enjeu de la chronologie des médias, il est important de faire le point sur les apports du groupe Canal+. Les chiffres de cette articles portent sur 7 mois d’exploitation.

Cinéfinances.info*  a fourni les données financières de cet article.

Sur les films sortis depuis le début de l’année, l’apport cumulé du groupe est proche de 100 millions €. Cela représente 17% du devis total des films en question. Voir les chiffres de mai https://siritz.com/les-barometres-de-la-distribution/combien-canal-et-multithematiques-achetent-conjointement-les-films-cinefinances-info-fournit-achats-en-pourcentage-du-devis/

Le film qui a bénéficié du plus fort apport est aussi celui dont le budget est le plus élevé : « Le Prince oublié », dont le budget était de 24,9 millions €, a bénéficié d’un apport de 3,5 millions € de Canal+ et de 500 000 € de Multithématiques, soit un total de 4 millions €. Soit un apport de 16% du budget, légèrement en dessous de la moyenne. Il a été réalisé par Michel Hazanavicius et produit par Prélude.

L’apport moyen est de 988 000 €. Cela correspond à l’apport pour le financement du dessin animé « Sam Sam », dont le budget est de 8 millions €. L’apport est donc de 12% du budget. Il a été réalisé par Tanguy de Kerme et produit par Folivari.

Un apport qui correspond à l’apport moyen du groupe Canal+

https://fr.wikipedia.org/wiki/SamSam

L’apport médian est de 932 000 €. C’est le cas du film « Un vrai homme », réalisé par Benjamin Parent et produit par Delante productions. L’apport est de 31% du budget.

En pourcentage du budget l’apport le plus important est celui pour « Effacer l’historique ». Il est de 42%. Le film a été réalisé par Benoît Delepine et produit par No Money Productions pour 5 millions €.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.

Ce bouquet de chaînes payantes est le premier acheteur de films français en nombre de films

Comme dans les achats de Canal+, chaque film est un cas particulier, mais on peut dégager des tendances.

Ainsi, sur les films sortis en 2019, il en avait préacheté 101. Les classements de Cinéfinances.info* fournissent le détail en 2019. Mais on peut dégager des tendances.

Combien Multithématiques achète un film français ? Pour les films sortis en 2019 son achat le plus important en valeur absolu a été « Le chant du loup », réalisé par Antoine Baudry et dont le devis était de 18,8 millions €. Mais, en pourcentage du devis, ce n’est pas de film qui arrive en tête et les apports sont très étalés.

L’achat minimum porte sur « Never Grow Old », dont le budget est de 6 millions €. Mais il s’agit d’une coproduction avec l’Irlande et la Belgique dans laquelle la part française n’est que de 10% Donc, pour les droits France, l’achat correspond à 3,3 % du financement, ce qui est adessus de la médiane..

Les 30,6% d’apport concernent « Le choc du futur », réalisé par Marc Colin. Multithématiques a réalisé un préachat de  100 000 € alors que le budget du film, produit par Nebo  Production (Nicolas Jourdier) et The perfect Kiss films (Marc Collin),  est de 326 000 €. 


Le film a réalisé moins de 1 000 entrées

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Choc_du_futur

Voir aussihttps://siritz.com/wp-admin/post.php?post=1422&action=edit

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.