Le comédien Lawrence Valin https://www.notrecinema.com/communaute/stars/stars.php3?staridx=261078 réalise son premier long métrage pour le cinéma avec « Little Jaffna » https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=311911.html ,dont il est l’un des interprètes : suspense chez les Tamoul de Paris.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
LAWRENCE VALIN
Son budget prévisionnel est 5,3 millions €, soit le budget prévisionnel des français de fiction sortis l’année dernière. https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/. Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 86 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est à peu près la rémunération médiane des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Malysone Bovorasmy, Marlène Poste, Gaelle Macé, Yacine Badday et Arthur Beaupere pour 121 000 €. C’est 20% de plus que le budget médian des scénarios. Enfin, les rôles principaux ont reçu 48 000 €, soit 40% de leur rémunération médiane.
Les producteurs délégués sont Agat-Ex Nihilo (Patrick Sobelman, Nicolas Blanc, Marie Balducci et Marc Bordure) et Mean streets (Simon Bleuzé). Une sofica garantie y a investi. Franca 2 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes. Il a également reçu l’aide de l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances. La Fondation GAN lui a apporté son soutien. Canal+, Ciné+ et France 2 l’ont préacheté. Zinc a donné un minimum garanti pour les mandats de distribution en France. Charades a le mandat de ventes à l’étranger sans minimum garanti.
Le dernier film distribué par Zinc est « Cassandre », réalisé par Hélène Merlin et sorti le 2 avril dernier. Son budget prévisionnel était 3 millions et il avait rassemblé 46 000 spectateurs. https://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=318265.html
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.