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Dans son deuxième long métrage, le documentaire « Dahomey » https://fr.wikipedia.org/wiki/Dahomey_(film) , la réalisatrice  franco-sénégalaise Mati Diop raconte le retour au Bénin de 26 trésors royaux pillés par les français.

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Mati Diop

Il s’agit d’une coproduction entre la France (90%) et le Sénégal avec le Bénin (10%) pour un budget prévisionnel de 788 000 €. C’est un des budgets de documentaire les plus élevés de cette année. Derrière « Vivre avec les loups », réalisé par Jean-Michel Bertrand, sorti le 24 janvier, ayant un budget de 920 000 € et, distribué par Gebeka, qui a rassemblé 165 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/bertrand-revit-avec-les-loups/

Pour la préparation, 12 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 33 000 €, dont 12 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 21 000 € de salaire de technicien. Elle a reçu 15 300 € pour le sujet.

Le producteur français est Les Films du Bal (Levy Judith et Robin Eve). Le film a bénéficié de 80 000 € d’avance sur recettes. Arte Cinéma France est coproducteur. La région Ile de France lui a apporté son aide. Les Films du Losange a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution salles et un autre pour le mandat de  vente à l’étranger.

 Le producteur sénégalais est Santa Sy et le producteur béninois est Fopica. Le gouvernement du Bénin a apporté son soutien. Le premier jour le film a rassemblé 5 700 entrées dans 89 salles. « Beetlejuice » en a rassemblé 187 000 dans 831 salles et « Le Fil » 36 000 entrées dans 534 salles.

Le premier long métrage réalisé par Mati Diop était la fiction dramatique «Atlantique », une coproduction entre la France, le Sénégal et la Belgique, sortie en 2018. Distribué par Ad Vitam le film avait rassemblé 67 000 spectateurs.

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose d’archives des films sortis depuis 2010 et d’un puissant moteur de recherche, avec de multiples critères.