La rémunération de Jean-Pascal Zadi
Les exploitants comptent beaucoup sur « Tout simplement noir » qui sort ce mercredi, pour faire remonter d’un cran une fréquentation bien molle. C’est une comédie à sketch sur l’identité noire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tout_simplement_noir_(film)
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article
Ce film, produit et distribué par Gaumont, a un budget de 3,4 millions €. Canal+ l’a préacheté pour 830 000 € ainsi que Multithématiques pour 80 000 €. En ce qui concerne la télévision gratuite c’est C8, une autre chaîne du groupe Canal+, qui l’a acheté 300 000 € en étant, en plus, coproducteur pour 80 000 €.
La carrière très variée de Jean-Pascal Zadi
« Tout simplement noir » est co-réalisé par Jean-Pascal Zadi et John Wax. Le second est un photographe de plateau et n’avait jamais réalisé de film. Jean-Pascal Zadi est à la fois rappeur et acteur. Il a déjà réalisé des clips, un documentaire et autoproduit trois longs métrages. En 2013 et 2014 il a animé l’équipe de Before du Grand Journal, l’avant-programme de Canal+. C’est donc un visage connu des abonnés de la chaîne à péage. Puis il a tenu, en 2015, une chronique sur la radio Mouv. II a également écrit un roman « Bastos à crédit »
Voir sa carrière : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Pascal_Zadi
Pour 34 jours de tournage la rémunération des réalisateurs est de 110 000 €, dont 20 000 € en à-valoir sur droits d’auteurs et 90 000 € de salaire de technicien. C’est sensiblement plus que la rémunération médiane des réalisateurs de films de fiction sortis en 2019 https://siritz.com/les-barometres-de-la-distribution/remuneration-des-realisateurs-de-films-francais-de-fiction/. Jean-Pascal Zadi est également le principal interprète du film.
A noter que le sujet apporté par Jean-Pascal Zadi a été rémunérée 90 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.