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POUR LA RÉALISATION DE « EUGÉNIE GRANDET »

Cette adaptation du chef d’œuvre de Balzac est le 5éme long métrage de celui qui est l’un des plus grands écrivains français. Une fois de plus, on constate que Balzac est l’un des plus grands scénaristes universels. https://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Dugain

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugénie_Grandet_(film,_2021)

Il a été produit par Patrick André (High sea production) pour un budget de 3,7 millions € et il est distribué par Ad Vitam. C’est une coproduction franco-Belge, la Belgique investissant un peu moins de 10%.

Les précédent film distribué par Ad Vitam avait été très rentable selon l’évaluation de Siritz.com https://siritz.com/financine/performance-distribution-des-films-francais/

Le producteur français a mis en participation une partie de son salaire et de ses frais généraux, un peu de niméraire, son crédit d’impôt, du fonds de soutien en préparation et du fonds de soutien en production.

Il a un coproducteur, Paul-Dominique Vacharsinthu (Tibis P. Films), qui a investi 400 000 € en numéraire. La Région Ile de France a accordé une aide remboursable et la Région pays de la Loire a également accordé une aide. La sofica adossée a Ad Vitam a investi ainsi qu’une autre sofica. Canal+ et Multithématiques ont préacheté les passages de télévision payante, mais aucune chaîne en clair n’est présente.

Ad Vitam a donné un petit minimum garanti pour le mandat salle et Kinology un minimum garanti pour les ventes internationales.

La Belgique apporte 250 000 €. Son producteur est Scope mais les fonds viennent essentiellement du Tax Shelter.

Pour la préparation, 30 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 68 000 €, dont 38 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et    30 000 € de salaire de technicien.

C’est moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021.

Il a en outre reçu 20 000 € pour le scénario.

Son précédent film était « L’échange des princesses » sorti en salle le 27 décembre 2017. Il avait le même producteur et le même distributeur. Son budget prévisionnel était de 9,7 millions €.

Pour la préparation, 37 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 74 000 €, dont 28 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et     46 000 € de salaire de technicien.

C’était une adaptation d’un roman de Chantal Thomas qui avait été acquis          100 000 €. Le scénario avait été écrit par celle-ci et Marc Dugain pour 110 000 € d’à valoir.

Le film avait rassemblé 370 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.