POUR LA RÉALISATION DE « TOUT S’EST BIEN PASSÉ »
Ce vingtième film de François Ozon est, comme le précédent, une adaptation d’un roman. https://fr.wikipedia.org/wiki/François_Ozon
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il est produit par Éric et Nicolas Altmayer (Mandarin Production) pour un budget prévisionnel de 6,7 millions € et distribué par Diaphana. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tout_s%27est_bien_passé
Le producteur a investi du numéraire, son salaire, frais, généraux , son crédit d’impôt, et du fonds de soutien.
Il est coproduit par Playtime, une sofica adossée, une sofica mixte et trois autres soficas.
Canal+ et Multithématiques ont acheté un passage pour la télévision à péage. France télévision est coproducteur et a acheté un passage pour le même montant.
Diaphana a accordé un minimum garanti dépassant largement 10% du budget prévisionnel pour les mandats salle, vidéo, vod et S-Vod. Play time a le mandat de vente international, mais sans minimum garanti.
Pour la préparation, 35 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.C’est plus de 50% de plus que la moyenne des rémunérations moyennes des réalisateurs de films français sortis en 2021.
Il a en outre reçu 302 000 € pour son scénario. Le roman d’Émmanuèle Bernheimdont dont le film est une adaptation a été acheté 75 000 €.
Le précèdent film de François Ozon était « Été 85 », sorti le 15 juillet 2020. Il avait le même producteur et le même distributeur. Son budget initial était 6 millions €.
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 200 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Et il avait touché 302 000 € pour son scénario qui était l’adaptation d’un roman acheté 75 000 €.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors es films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit du dossier sur lequel le producteur a monté son financement, correspondant à l’agrément d’investissement, non les données définitives, après production effective du film. Ce site dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 11 ans d’archives.