Après plusieurs court-métrages, Agathe Riedinger, https://fr.wikipedia.org/wiki/Agathe_Riedinger, dans son premier long métrage, « Diamant brut » https://fr.wikipedia.org/wiki/Diamant_brut_(film), nous fait découvrir le miroir cruel des illusions d’Instagram pour une jeune fille.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Agathe Riedinger
Son budget prévisionnel est 2,9 millions €, soit un peu plus que la moitié du budget prévisionnel moyen des films de fiction français sortis depuis le début de l’année. https://siritz.com/financine/2024-reduction-des-budgets-previsionnels/ Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération de la réalisatrice est de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est deux tiers de la rémunération médiane des réalisateurs. https://siritz.com/editorial/remuneration-du-realisateur-en-du-budget/Elle a écrit le scénario pour 41 000 €, ce qui correspond à la moitié du budget médian des scénarios. La principale interprète a reçu 17 000 €, soit 20% de la rémunération médiane des rôles principaux.
Quant à son producteur délégué il s’agit de SILEX Films (Priscilla Bertin et Judith Nora). France 2 cinéma est coproducteur. Le film a bénéficié de 550 000 € d’avance sur recettes. Le CNC lui a accordé l’aide au développement, l’aide à la création, l’aide à la création de musique originale ainsi que l’aide à l’audiodescription et au sous-titrage. Trois soficas non garanties y ont investi. Pyramide a donné un minimum garanti pour les mandats distribution salle, vidéo, VàD et VàDA et un autre pour le mandat de ventes à l’étranger.
La vie de la mère
Le précédent film produit par Silex films était « La vie de la mère », réalisé par Julien Carpentier et sorti cette année. Son budget prévisionnel était 2,1 millions €. Il avait rassemblé 165 000 entrées. https://siritz.com/cinescoop/tumultueuses-retrouvailles-dune-mere-et-dun-fils/
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.