LE TOP 10 DES MINIMA GARANTIS

DE TRÈS MAUVAIS RÉSULTATS POUR LES DISTRIBUTEURS EN 2022

Le Top 10 des minima garantis donnés par les distributeurs pour les films français de fiction sortis en salle depuis le début de l’année sont tous d’au moins un million €.

V : Vidéo et vos; S-VoD; TV; I:International (1) Nombre de semaines d’exploitation

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Pathé a donné les deux minima garantis les plus élevés. En premier lieu 3 millions € pour « Notre-Dame brûle », pour des entrées qui ne sont que de 802 000. C’est également une production de Pathé. https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-jean-jacques-annaud/

Le plus important minimum garanti de distributeur pour le budget le plus élevé

En seconde position on trouve encore Pathé avec un minimum garanti de 1,9 millions € pour « Le temps des secrets » qui n’a rassemblé que 421 000 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/remuneration-de-christophe-barratier/

Les 1,15 millions € de minimum garanti de « Super-héros malgré lui » devraient permettre au distributeur de faire une bonne affaire car le film rassemble 1 835 000 spectateurs et les autres mandats devraient dégager un chiffre d’affaires supplémentaire. C’est en fait la seule bonne affaire du Top 10.  https://siritz.com/cinescoop/la-remuneration-de-philippe-lacheau-2/

A part ce film aucun autre n’atteint le million d’entrées.

Au 10ème rang on trouve « Ténor », pour lequel StudioCanal a accordé un minimum garanti de 1 million €. Mais la carrière du film est loin d’être terminée car, du fait d’un très bon bouche-à-oreille il baisse peu d’une semaine à l’autre.

A noter que dans le Top 10 des minima garantis de l’année dernière arrivait en tête « Le trésor du petit Nicolas », avec 5,65 millions € pour tous les mandats et 10 minima garantis dépassaient les 2 millions €.

Ces chiffres mettent en lumière la fragilité du métier de distributeur.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes prévisionnels de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il s’agit des chiffres de l’agrément d’investissement sur la base duquel le producteur a monté son financement. Il dispose de nombreuses archives et d’un puissant moteur de recherche.