UNE AVENTURE ARCHÉOLOGIQUE NON CONVENTIONNELLE
La comédienne Barbara Schultz https://fr.wikipedia.org/wiki/Barbara_Schulz réalise son premier film avec « Le secret de Khéops », une aventure archéologique non conventionnelle.
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Barbara Schultz
Son budget prévisionnel est 9,4 millions €, soit 75% de plus que le budget moyen prévisionnel des films de fiction français sortis en 2024 et le 6ème budget prévisionnel des films français sortis depuis le début de l’année. Pour la préparation, 45 jours de tournage (dont 2 en studio ainsi que 7 au Maroc et en Egypte) et la post-production, la rémunération de la réalisatrice est de 82 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 42 000 € de salaire de technicien. C’est 10% de moins que la rémunération médiane des réalisateurs des films de 2024. Elle a écrit le scénario avec Christophe Turpin et Jérôme Tonnerre pour 188 000 €, soit 10% de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu plus de 1 millions €, soit quatre fois et demi leur rémunération moyenne et la quatrième rémunération des rôles principaux des films sortis depuis le début de l’année.
Les producteurs délégués sont Bonne Pioche (Pascal Guerrin) et SND (Thierry Desmichel). M6 films est coproducteur. Le film a reçu l’aide de Procirep-Angoa. Canal+, M5 et W9 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution. Le producteur belge Umédia est coproducteur.
Le précédent film produit par Bonne Pioche Cinéma était « La vie devant moi », réalisé par Niels Tavernier et sorti la semaine dernière. Son budget était 3,5 millions € et le distributeur était Apollo Films. Le premier week-end il avait rassemblé 48 spectateurs. https://siritz.com/cinescoop/lhistoire-dune-famille-juive-sous-loccupation/
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 15 ans d’archives.