Le 3ème opus d’une trilogie

« Un homme et une femme », 53 ans plus tard

« Les plus belles années de notre vie », que Canal+ va distribuer samedi soir, est sorti en mai 2019. C’est de 49èmefilm de Claude Lelouch. 49 films qui font partie de ce que l’on peut véritablement appeler une oeuvre. Avec son lot de véritables chefs d’oeuvres et de succès. Comme tous ses films, il est produit par sa société Les Films 13. Et, comme les trois derniers, il est distribué par Métropolitan Film Export, qui a tous les mandats. https://siritz.com/cinescoop/claude-lelouch-auteur-producteur-complet/

Ce troisième opus de la trilogie « Un homme et une femme » a un budget de 3,8 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Plus_Belles_Années_d%27une_vie

Les Films 13 ont investi 372  000 € en soutien financier et, symboliquement, 6 000 € en numéraire. Ils ont également mis en participation 146 000 € sur 276 000 €  de salaire producteur et la totalité des 215 000 € de frais généraux. En plus, ce qui est beaucoup plus rare, le producteur a mis en participation la totalité des 240 000 € d’imprévus.

Les Films 13 ont un coproducteur qui a investi 31 000 € de soutien financier. C’est Davis films, la société de Victor Hadida, le distributeur. Par ailleurs France 2 cinéma a investi en coproduction 300 000 € et pré-acheté le film pour le même montant. Une sofica, adossée à Davis Films, a investi 420 000 €. En outre, lors du montage financier, Les Films 13 a prévu que Canal+ pré-acheté le film 650 000 € et Multithématiques 150 000 €.

Enfin, le minimum garanti de Métropolitan Film export pour tous les mandats monde est de 1 million €. La film a rassemblé 198 000 spectateurs en France. « Chacun sa vie », le précédent film du réalisateur, en avait rassemblé 304 000 et « Un homme et une femme : 20 ans déjà » 470 000.

Les données financières de cet article ont été fournies par Cinéfinances.info.  www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.