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La rémunération de Marion Vernoux

Pour la réalisation de « Bonhomme », son troisième film

Jeudi OCS City a diffusé « Bonhomme ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonhomme_(film)

Cinéfinances.info*  a fourni les données financières de cet article.

Son budget est de 3,4 millions €. Il a été produit par Les films du kiosque (François Kraus) qui a produit les trois films réalisés par Marion Vernoux.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Marion_Vernoux

Canal+ avait préacheté le premier passage de télévision à péage pour 1,05 millions € et OCS le second pour 100 000 €. Le film est coproduit par France 3 cinéma (300 000 €) et pré-acheté par France 3 (300 000 € ).   Il est distribué par La Belle Company associé à Orange studio. Il n’a réalisé que 50 000 entrées.

La rémunération de la réalisatrice est de 60 000 €, répartie à part égale entre à-valoir sur droits d‘auteur et salaire de technicien. Soit 1,8% du budget du film. C’est la moitié de la rémunération médiane des films de fiction sortis en 2019. https://siritz.com/les-barometres-de-la-distribution/remuneration-des-realisateurs-de-films-francais-de-fiction/. C’est également moins que la rémunération médiane, en pourcentage par rapport au devis de ces mêmes films. https://siritz.com/financine/barometre-de-la-remuneration-des-realisateurs/

Son scénario n’a été payé que 1 750 €. En revanche le sujet a été rémunéré 168 000 €.

La rémunération de ses précédents films

Son précédent film était « Et ta sœur », sorti en 2016. Il était tiré du roman « Une jeune fille aux cheveux blonds », écrit par Fanny Chesnel. La rémunération de la réalisatrice était de 130 000 €, répartie à part égale entre à-valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. Distribué par Le Pacte, il avait totalisé 133 000 entrées.

Le premier film de Marion Vernoux, « Les beaux jours » était sorti en 2013.  Il était distribué par Le Pacte et avait atteint 473 000 entrées.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.