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LA REMUNERATION DE FRÉDÉRIC FORESTIER

POUR LA RÉALISATION DE « MON POUSSIN »

Dimanche 7 février TF1 a diffusé en prime-time la comédie française, « Mon poussin », sortie en salle le 28 juin 2017. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mon_poussin

 

Le film a été réalisé par Frédéric Forestier dont c’est le 7ème long métrage et qui a aujourd’hui 51 ans. https://fr.wikipedia.org/wiki/Frédéric_Forestier

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Le film a été produit par Brigitte Maccioni (Les Films du 24, filiale d’UGC) et distribué par UGC. TF1 est la chaîne en clair qui l’a coproduit et préacheté.  Elle l’avait déjà diffusé.

Pour la préparation, 42 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur a été de 200 000 €, répartie, en part égale, entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.

C’est légèrement plus que la rémunération moyenne des réalisateurs de films français sortis en 2020. https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/https://siritz.com/financine/le-barometre-des-realisateurs-fin-octobre/.

Le film a rassemblé 332 000 spectateurs en salle.

C’est le groupe Canal+ qui avait été, de loin, la principale source de financement de la chaîne avec un préachat de 2 072 000 € de Canal+, de 256 000 € de Multithématiques et de 200 000 € de C8. Soit 28% du budget initial.

Le précédent long métrage réalisé par Frédéric Forestier était « Colt 45 », coréalisé avec Fabrice du Weiz. C’était un thriller.

Il était produit par Thomas Langmann (La Petite Reine), pour un budget de 12,8 millions €. Warner l’a distribué en salle et en vidéo en France.

Pour la préparation, 38 jours de tournage et la post-production la rémunération des réalisateurs n’avait été que de 90 000 €, dont 40 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 50 000 € de salaires de technicien.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.