Cinescoop

La rémunération de Christophe Honoré réalisateur

Pour « Chambre 212 » il est au-dessus de la moyenne de ses confrères

Mardi 9 juin Canal+ a diffusé pour la première fois le dernier film de Christophe Honoré, « Chambre 212 ». Il est  sorti en salle en octobre 2019. Cinéfinances.info* fournit les données qui permettent d’analyser la rémunération du réalisateur sur ce film.https://siritz.com/cinescoop/le-montage-financier-de-chambre-212/

C’est un créateur aux multiples talents (roman, mise en scène de théâtre, réalisation de films et de téléfilms, etc…). Et qui n’a  sa langue dans sa poche à propos du cinéma français.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_212

Pour ce film, qui a nécessité 32 jours de tournage, il a reçu 80 000 € d’à-valoir et 75 000 € de salaire de technicien. Soit 155 000 € de rémunération totale.  C’est plus que la moyenne de la rémunération des réalisateurs de films français sortis depuis le début de l’année. . https://siritz.com/les-barometres-de-la-distribution/remuneration-des-realisateurs-de-films-francais-de-fiction/

En outre 140 000 € ont été alloués au sujet.

A titre de comparaison, pour son précédent film, une adaptation de « Les malheurs de Sophie », écrit avec Gilles Taurand, sa rémunération avait été de 175 000 €, dont 100 000 alloués à l’à-valoir sur droits d’auteur et 75 000 € au salaire technicien. Mais le film avait nécessité 56 jours de tournage. En outre, le sujet avait été acquis pour 50 000 € et le scénario écrit pour 45 000 €. Rappelons, par ailleurs, que Christophe Honoré avait commencé sa carrière en écrivant des livres pour enfants.

Enfin, soulignons que, dans Le Carrefour, le directeur de la photo, Remy Chevrin, qui est son collaborateur régulier (il est aussi celui d’Yvan Attal) , estime qu’il est un des rares réalisateurs français qui ont une « ambition visuelle» de leurs films .https://siritz.com/le-carrefour/remy-chevrin-notre-cinema-manque-dambition-visuelle/

www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,  destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.