Cinescoop

COURSE CONTRE UN DÉLAI DE PRESCRIPTION

Le réalisateur américain Juan Carlos Medina en est à son troisième film, mais les deux précédents ne sont pas sortis en salle en France https://www.imdb.com/fr/name/nm0575726/. Le thriller « Six jours » est une course contre un délai de prescription. https://fr.wikipedia.org/wiki/Six_Jours

Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.

Juan Carlos Medina

Son budget est 6,7 millions €, soit 25% de plus que le budget moyen des films français de fiction sortis 2023 https://siritz.com/financine/les-barometres-2024-des-films-de-fiction/. Pour la préparation, 33 jours de tournage, dont un en studio, et la post-production la rémunération du réalisateur est de 130 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien. C’est la rémunération moyenne des réalisateurs. Il a écrit le scénario avec Denis Brusseaux et Guillaume Mautalent pour 187 000 €, soit 15% de plus que le budget moyen des scénarios. Les rôles principaux ont reçu 704 000 €, soit trois fois la rémunération moyenne des rôles principaux.

Les producteurs délégués sont Empreinte Cinéma   (Raphaël Rocher et Elsa Rodde) et SND. Pro Lab et One Upon a Time sont coproducteurs. Pictanovo a fourni une aide remboursable.  Canal+, Ciné+, France télévisions et M6 l’ont préacheté. SND a donné un minimum garanti pour tous les mandats de distribution.

Le précédent film de Juan Carlos Medina était un film d’horreur britannique, « Golem le tueur de Londres », sorti en  2016.

Le dernier film distribué par SND était la comédie « L’heureuse élue », sorti en septembre de cette année, réalisé par Franck Bellocq. https://siritz.com/cinescoop/une-comedie-volontairement-trash/ Il avait rassemblé 511 000 spectateurs.

*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma.  Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.