LA RÉMUNÉRATION DE ÉVE DEBOISE
POUR LA RÉALISATION DE « PETITE LEÇON D’AMOUR »
Cette comédie romantique est le deuxième long métrage réalisé par cette scénariste. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ève_Deboise
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
C’est une coproduction entre la France (90%) et la Suisse (10%). La productrice française est Nathalie Mesuret (Blue Monday Productions). Pour un budget prévisionnel de 1,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Leçon_d%27amour
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 35 000 €, dont 12 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 23 000 € de salaire de technicien.
C’est à peine plus que le tiers de la rémunération médiane des réalisateurs de films français sortis en 2021 et depuis le début de l’année. https://fr.wikipedia.org/wiki/Petite_Leçon_d%27amour
Elle a en outre reçu 33 000 € pour le scénario.
Auvergne-Rhône-Alpes cinéma est coproducteur et une sofica y a investi. La région Ile-de-France a apporté son soutien.
Multithématiques a effectué un préachat.
KMBO a donné un minimum garanti pour le mandat de distribution en salle.
Le producteur suisse est Xavier Grin (Suisse P.S productions). Le film a bénéficié du soutien de Cinéforom et a été acheté par la SSR. Adok en est le distributeur en Suisse.
Le premier film réalisé par Éve Deboise était « Paradis Perdu », sorti le 4 juillet 2012. Son producteur était le même pour un budget prévisionnel de 1,7 millions €.
Pour la préparation, 31 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur est de 31 000 €, dont 15 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 16 000 € de salaire de technicien. Pour le scénario elle avait reçu 14 000 €. Elle l’avait coécrit avec Nadine Lamari qui avait reçu 2 500 €.
Le film était distribué par Épicentre Films et avait rassemblé 4 000 spectateurs.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.