LA RÉMUNÉRATION DE ÉRIC GRAVEL
POUR LA RÉALISATION DE « A PLEIN TEMPS»
C’est son deuxième film. https://fr.wikipedia.org/wiki/Éric_Gravel
Cinéfinances.info* a fourni les données financières de cet article.
Il a été produit par Nicolas Sanfaute (Novoprod cinéma) pour un budget prévisionnel de 2,7 millions €. https://fr.wikipedia.org/wiki/À_plein_temps_(film)
Pour la préparation, 32 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 60 000 €, répartie en part égale entre à valoir sur droits d’auteur et salaire de technicien.
C’est beaucoup moins que la rémunération médiane des réalisateurs de films français de fiction sortis depuis le début de l’année ou toute l’année dernière. https://siritz.com/financine/barometre-realisateurs-scenarios-22/
France 2 l’a co-produit et une sofica y a investi. Il a reçu le soutien des régions Bourgogne Franche-Comté, Normandie et Grand Est.
Canal+ et Multithématiques ont préacheté les fenêtres de télévision à péage et France 2 un passage de télévision gratuite.
Le film est distribué par Haut et court qui a donné un minimum garanti pour le mandat salle et un autre pour les mandats vidéo et vod.
Le premier film d’Éric Gravel est « Chrash test Aglaé » sorti le 2 août 2017. Il avait été produit par le même producteur pour 2,3 millions €.
Pour la préparation, 48 jours de tournage et la post-production la rémunération du réalisateur était de 30 000 €, dont 10 000 € d’à valoir sur droits d’auteur et 20 000 € de salaire de technicien.
Il était coproduit par Navarino, Caravane Films, Cinéfil et Vamo.
Il avait reçu 500 000 € d’avance sur recettes et avait obtenu le soutien des régions Ile de France et Lorraine.
Le Pacte, son distributeur, avait donné un minimum garanti pour les mandats salle et vidéo et un autre pour le mandat international.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement, destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.