LES RÉMUNÉRATIONS DES RÉALISATEURS EN 2021
OLIVIER BAROUX POUR « LES TUCHE 4 » EN TÊTE
Le site Cinéfinances.info* continue de publier les données sur les nouveaux films français produits en fonction de leurs dates de sortie initiale. A partir du mois de mars, il publiera les données des films dont la production est achevée, la plupart des distributeurs ne fixant plus de date de sortie éventuelles.
Voici, pour les mois de janvier et février 2021, la rémunération des réalisateurs de films français de fiction qui auraient dû sortir.
Comme on le voit ces chiffres sont tous inférieurs à ceux de 2020 pour les films qui sont effectivement sortis.https://siritz.com/les-barometres-de-la-distribution/remuneration-des-realisateurs-de-films-francais-de-fiction/
La plus forte rémunération est celle d’Olivier Baroux pour la comédie « Les Tuche 4″, pour la préparation,42 jours de tournage et la post-production. Il est produit par Richard Grandpierre (Eskwad) et distribué par Pathé. Mais sa sortie est d’ors et déjà reportée à Noël. Il s’agit à l’évidence d’un blockbuster et son producteur comme sont distributeur ont les reins assez solide pour attendre la meilleure date.
La rémunération moyenne correspond à peu près à celle de Benjamin Euvrad pour la comédie « Attention au départ », pour la préparation, 36 jours de tournage et la post-production. Il est produit par Frédéric Japy (Easy Movies) et distribué par SND.
La rémunération médiane correspond à la rémunération de Farid Bentoumi pour le drame « Rouge », pour la préparation, 20 jours de tournage et la post-production. Il est produit par Frédéric Jouve (Les films Velvet) et distribué par Ad Vitam.
En moyenne le salaire représente 52% de la rémunération et l’à valoir sur droits d’auteur 48%.
Dans cette période il n’y a que 4 documentaires annoncés, avec des rémunérations qui vont de 17 500 € à 28 530 €.
Siritz.com publiera ce baromètre tous les mois.
*www.Cinefinances.info est un site, accessible par abonnement,destiné aux professionnels du cinéma. Il publie le budget, le plan de financement et la répartition des recettes de tous les films français qui sortent (hors les films « sauvages » qui ne déposent pas leurs contrats au registre public et ne demandent donc pas l’agrément qui leur permettrait d’accéder à l’aide du CNC). Il dispose d’un puissant moteur de recherche multicritères et de 10 ans d’archives.